Studio 1 : Nuit

« Étude 1 : Nocturne » est présenté comme le Première étude du projet de recherche « Cartographie du corps dans un espace architectural » Ce projet explore l'architecture, la sémiotique du corps et la relation au public. L'œuvre se présente comme un solo de danse contemporaine, où la musique, dans ce cas la « Nocturnes » de Chopin interprétés en direct au piano, sert de fil conducteur à la cartographie corporelle qui se déploie sur scène. La présentation de « Étude 1 : Nocturne » implique une expérience sensorielle et contemplative, conçue pour immerger le spectateur dans un voyage à travers les nuances de la nuit et les labyrinthes du moi féminin. La chorégraphie d'Alicia Soto cherche à créer des images poétiques évoquant rêves, peurs et fantasmes, utilisant l'obscurité comme élément fondamental de l'environnement scénique. La durée approximative de la pièce est de 60 minutes, et s'adresse à un large public, bien que la profondeur de ses thèmes la rende particulièrement pertinente pour ceux qui s'intéressent à la danse contemporaine et à l'exploration émotionnelle par le mouvement. L'œuvre est le fruit d'un processus créatif incluant des résidences d'artistes et des performances dans différentes villes, en Espagne et au Maroc, ce qui a permis une évolution et un perfectionnement continus du concept original.

Synopsis

Le synopsis de « Étude 1 : Nocturne » le décrit comme un exploration sensorielle de la nuit et de ses multiples nuances, réalisée à travers le langage de la danse contemporaine. Dans ce contexte, les danseurs, plongés dans l'obscurité, se meuvent, guidés par les sons caractéristiques de la nuit, générant ainsi des images poétiques cherchant à évoquer chez le spectateur des sensations de rêves, de peurs et de fantasmes. L'œuvre s'articule autour de « Nocturnes » de Chopin, qui fonctionnent comme l'élément sonore principal et le fil conducteur du récit chorégraphique. Le concept de « déconstruction » Elle s'applique à différents niveaux du spectacle : dans les partitions musicales, dans la caractérisation de la pianiste et dans la chorégraphie elle-même, créant ainsi une expérience où le temps est perçu comme un fil invisible qui tisse l'histoire, le public étant le protagoniste ultime de cette expérience. La pièce invite à un voyage introspectif, notamment vers le moi féminin, où les émotions s'entremêlent entre douleur et joie, restrictions et libération, oppression et résistance. Grâce à une vision artistique innovante, Alicia Soto réinterprète ces notions, transformant le « jardin » en un espace intérieur pour chaque femme, un lieu où rêves et déceptions sont préservés, et où l'on recherche le chemin vers l'épanouissement personnel. La proposition, bien que visuellement agréable et musicalement compacte, peut être perçue comme distante dans sa tentative de se rapprocher du public, par exemple par l'écriture sur papier, ce qui peut paraître quelque peu artificiel à certains spectateurs.

« créer le silence parfait, celui que seules les rumeurs de notre corps habitent, entendre le sang glisser entre la douceur ondulante des veines, le battement du sang, l'artère battante du cou, la pompe du cœur, la vibration des côtes, le gargouillis des intestins, l'air qui siffle dans les poils du nez »

(Saramago, 2007 : 139).

Première de la Galerie des Glaces, Teatro Calderón.
Comme architecture, la Galerie des Glaces du théâtre Calderón, Valladolid, un bâtiment du XIXe siècle.

L'élément sonore, un piano et comme point d'étude et clé de la dramaturgie, les « Nocturnes » de Chopin, sont le fil conducteur de cette cartographie.

Des morceaux qui apparaîtront comme des affluents dans un cours de piano diversifié.
Créer un dialogue musical entre les protagonistes : la salle et le public, le pianiste et le danseur.

El concepto “deconstruyendo”, se ejercerá en todos los elementos de la obra: en las partituras, en el personaje del pianista frente a la construcción del personaje de la bailarina y en los movimientos coreográficos, reforzado por el tiempo que marca un hilo invisible de cette histoire. Créer deux réalités parallèles.
Une histoire dont le dernier protagoniste est le public.

À la fin du spectacle, une conversation avec le public aura lieu.

fiche artistique

Mise en scène et chorégraphie : Alicia Soto
Mise en scène du théâtre : Alicia Soto et Dolores de Matos
Danseuse principale : Alicia Soto
Musique live : Mario Rosado Hernández
Pièces musicales : Nocturnes et Préludes de Frédéric Chopin
Collaboration artistique : Dolores de Matos et Julio Martín
Conception lumière : Miguel Ángel Camacho
Textes : Alicia Soto
Notes de texte (inspiration) : José Saramago
Création vidéo : Manuel Rodríguez Arnanz
Photographie: Luis Antonio Barajas
Conception des costumes : Alicia Soto Company
Conception graphique : José Navarro Sánchez

Projet

« Étude 1 : Nocturne » fait partie d'un projet de recherche plus vaste intitulé « Cartographie du corps dans un espace architectural » Ce projet, développé par Alicia Soto-Hojarasca entre 2014 et 2016, se compose d'un triptyque d'études chorégraphiques, dont la première est « Étude 1 : Nocturne », suivie de « Étude 2 : Silence » (lauréate du North Station Award au Tac Festival 2014) et « Étude 3 : Looks ». L'objectif général de ce projet de recherche est de explorer la relation entre l'architecture (comprise comme espace à la fois physique et conceptuel), la sémiotique du corps en mouvement et l'interaction avec le public Dans « Étude 1 : Nocturne », cette approche s'incarne dans l'utilisation de la musique de Chopin, et plus précisément de ses « Nocturnes », comme élément sonore et structurel guidant la « cartographie » corporelle tracée par le danseur dans l'espace scénique. Le processus créatif de cette étude, et du projet en général, se caractérise par une approche particulière combinant résidences d'artistes et présentations publiques dans différentes villes, tant en Espagne (comme Valladolid, Casar de Cáceres et Burgos) qu'au Maroc (avec la collaboration de l'Instituto Cervantes de Casablanca). Cette méthodologie de travail a permis un développement continu et un retour constant du public, enrichissant le processus créatif et l'évolution de la pièce. L'œuvre est le fruit d'une année de travail et de collaboration artistique entre Alicia Soto et Julián Gómez Pabón, bien que dans la version « Étude 1 : Nocturne », l'accompagnement musical soit assuré par le pianiste Mario Rosado Hernández. Le projet cherche finalement à faire du public le protagoniste ultime de l’histoire tissée à travers le mouvement, la musique et l’espace.

Vidéos du spectacle

Perplexité. Etude 1 : nuit

Revues de presse

Par : Fernando Herrero.

«….Cette belle salle est parfaite pour la déconstruction envisagée, surtout à cause de la magnifique technologie d'éclairage qui crée des centres d'intérêt de diverses couleurs, en tenant compte des objets : le piano, les chaises, les vêtements qui sont dispersés, les papiers que sont livrés les spectateurs aux artistes et le geste final qui les diffuse. Le bon pianiste (Chopin n'est pas facile du tout) est aussi acteur et au début et à la fin et surtout, il joue de l'instrument et en casse le son. Alicia Soto est élégante et son travail est basé sur une pluralité d'étapes, la décomposition et la composition de la garde-robe, ses mots et la relation avec les miroirs et son partenaire. Le développement du personnage et le succès final sont quelque peu diffus[…]»

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