Le jardin des Hespérides

« Le Jardin des Hespérides » est un projet hispano-marocain qui a été développé à travers un processus de recherche exhaustif et à travers différents ateliers organisés avec des femmes marocaines et espagnoles à Casablanca et Valladolid, donnant lieu à la création de cette pièce de danse-théâtre.
Un spectacle qui est un hymne aux femmes, dans un aller-retour entre les cultures et leurs particularités, et qui sert à célébrer les 25 ans d'histoire de la compagnie Alicia Soto-Hojarasca. Créé dans le cadre de trois résidences artistiques, le Théâtre Ain Harrouda, Casablanca, le Centro Cultural Serrada et le Teatro Calderón de Valladolid, Le jardin des Hespérides La première a eu lieu les 25 et 26 septembre 2020 au Théâtre Calderón de Valladolid avec le soutien du Théâtre Calderón de Valladolid et de la Sous-direction générale des relations internationales et de l'Union européenne, sous-secrétaire du ministère de la Culture et des Sports, programme Visages.

 

Le spectacle a reçu le label du 5e centenaire du premier tour du monde de Magellan, pour sa qualité et son thème.

 

 

 


 

« À travers une fusion subtile de mythe et de modernité, de mouvement et de récit, d’oppression et d’espoir, cette œuvre profondément captivante transmet un message d’émancipation et de solidarité féminine. En capturant la complexité de l’expérience féminine dans toute sa richesse, cette exposition révèle une réalité dans laquelle mémoire, résistance et rêves s’entremêlent pour dessiner les contours d’un avenir plus libre et plus juste.

Publié par Le Quotidien après la représentation du 20 mars 2025, au Théâtre du 4ème art de Tunis, en ouverture du festival Tunis Théâtres du Monde.

 

 


 

« L'œuvre offrait une expérience sensorielle et contemplative qui éblouissait le public et l'emmenait dans un voyage à travers les labyrinthes du moi féminin, où les émotions s'entremêlent entre douleur et joie, entre restrictions et libération, et entre oppression et résistance. Avec une vision artistique innovante, la réalisatrice Alicia Soto réécrit cette histoire, transformant le « jardin » en un espace intérieur pour chaque femme, où elle préserve ses rêves et ses déceptions et cherche à trouver son chemin vers l’illumination.

Publié par Mohamed Sami sur Backstage30.com après la représentation du 20 mars 2025 au Théâtre du 4ème art de Tunis, en ouverture du festival Tunis Théâtres du Monde.

Synopsis

Qu'y a-t-il derrière le visage de chaque femme que j'ai connue,
Quelle histoire se cache derrière chaque regard,
Peu importe d'où elles viennent, ni de quel pays elles viennent, les jardins sont les mêmes, il y a des enfers similaires, et le paradis ne leur est pas réservé, car ce sont des femmes.
Alice Soto

« Tout commence par le corps d'une femme et le désir de sentir la vie.
Ce n'est que plus tard que la peur et l'avidité de posséder et de dominer s'installent.
La liberté et l'audace font peur à ceux qui n'ont jamais voyagé,
mais le sang profond creuse patiemment la place de la fleur qui sera
Etoile. Dans chaque ventre résonne l'écho du jardin, primordial et éternel
Et malgré les dangers, l'abandon et l'épuisement.»
De grains de sable et de larmes en gouttes, de nouvelles racines s'inventent
et un ciel différent»

Julio Martín de la Fonseca

Notre Jardin des Hespérides représente le jardin intérieur des femmes ; de toutes les femmes du monde entier, des femmes de différentes cultures, religions, lieux et époques. Du onirique, en passant par la description poétique, se montre le lieu que chaque femme construit pour rêver, se reposer, respirer, étancher sa soif et construire un monde intime, qui l'aide à continuer, dans d'autres cas à survivre. Le jardin n'existe que si l'obscurité est connue. Le jardin n'existe que si l'obscurité est connue.

Les Hespérides, selon la mythologie grecque, étaient des mélides, des nymphes, qui entretenaient un jardin abrité par des arbres fruitiers aux pommes dorées qui accordaient l'immortalité. Ce jardin fruitier selon la mythologie grecque pourrait être situé au sud de la péninsule ibérique ou dans l'Atlas marocain. D'où le titre Le Jardin des Hespérides.

fiche artistique

Création et chorégraphie : Alicia Soto
Collaboration artistique : Abdellah Chakiri
Dramaturgie : Alicia Soto, Julio Martín da Fonseca et Carmen Samudio Kostina
Direction théâtrale : Julio Martín da Fonseca
Interprètes : Lorenza Di Calogero, Paloma Calderón, Sanae Assif, Ester Lozano et Alicia Soto
Textes : Carmen Samudio Kostina et al.
Musique originale : Abdellah M. Hassak
Conception lumière : Miguel Ángel Camacho
Technicien: Álvaro Guisado
Conception des costumes : Elisa Sanz
Photographie : Luis A. Barajas
Vidéo : Mundimag
Communication : Presse Citron
Production : Ester Lozano, João Sousa Marques et Marta Besteiro

 

Projet

Voir les ressources de projet téléchargeables dans la section de droite

Revues de presse

De : Carlos Toquero Sandoval

«… Ce dernier ouvrage est, pour moi, une autre agréable surprise, une percée dans sa carrière. Et c'est le résultat de trois ateliers que cette chorégraphe a menés à Lisbonne, sa maison actuelle, au Maroc et à Valladolid. Travail fait avec les femmes parce que c'est une réflexion sur les femmes de toute condition et ethnie, de partout dans le monde. (...) Très bonnes actrices de danse Lorenza Di Calogero, Paloma Calderón, Sanae Assif, Ester Lorenzo et Alicia Soto, musique intéressante d'Abdellah Hassak, éclairage original de Miguel Ángel Camacho et bonne direction théâtrale de Julio Martín da Fonseca».

Par : Cristina de Lucas

« Le fil narratif subtil qui soutient l'œuvre construit une histoire de libération qui alterne rage et sérénité, défi et découragement, sensualité et angoisse. Malgré la charge dramatique puissante, le ton général n'est pas emphatique, plaintif ou violent, mais plutôt introspectif et même parfois plein d'espoir. (...) La chorégraphie créée par Soto comme véhicule d'une réflexion aussi profonde et suggestive comprend des images et des symboles puissants. Les poings levés font parfois allusion à un désir de vengeance, suggèrent parfois l'impuissance et parfois visualisent une agitation intérieure. Les corps qui roulent et glissent laborieusement sur le sol évoquent des sentiments d'humiliation et de souffrance physique, mais aussi cette volonté inébranlable de se relever qui articule l'œuvre."

De : Margarita Muñoz Zielinski

«(…) Le tout conjugué en parfaite harmonie aboutit à une œuvre vraiment intéressante. Différentes histoires dans différentes scènes. Danse-Théâtre. Expression corporelle. Danse contemporaine. Un style composé de tant de détails qu'il est difficile de classer en raison de sa différence réussie avec d'autres vus tant de fois dans d'autres entreprises. (...) Alicia Soto, en tant que chorégraphe, extrait des ressources incroyables de chaque partie du corps féminin, comme ses propres cheveux, ramassés, détachés ou secoués, se balançant comme ses bras».

De : Paloma Calderón

« Un jardin qui a vu le jour grâce à l'excellent travail réalisé par une équipe artistique de haut niveau, composée de noms tels qu'Alicia Soto elle-même, créatrice, chorégraphe, metteure en scène et interprète ; Julio Martín da Fon seca, responsable de la direction théâtrale ; la grande Elisa Sanz, créatrice d'espaces scéniques et de costumes qui a 8 Max Awards à son actif -et qui cette année 2020 vient d'en remporter un de plus-, et a été chargée de concevoir tous les costumes de la pièce et l'éminent designer Miguel Ángel (arnacho avec également plusieurs prix Max à son actif ».

Par : Le Quotidien

Tunis Théâtres du Monde ouvre avec Le Jardin des Hespérides : un voyage à travers les méandres de l'univers féminin. La troisième édition de Tunis Théâtres du Monde s'est ouverte hier, jeudi 20 mars, au théâtre Le 4ème Art de Tunis. Organisée par le Théâtre National Tunisien (TNT), elle a permis au public d'assister à une représentation théâtrale, coproduction entre le Maroc et l'Espagne, intitulée Le Jardin des Hespérides, mise en scène par la metteuse espagnole Alicia Soto. Mêlant théâtre, danse, narration visuelle et musique, cette expérience immersive explore l'intimité des femmes à travers une approche mêlant mythologie, poésie et mouvement. Le titre du spectacle s'inspire du mythe grec des Hespérides, ces nymphes chargées de cultiver un jardin de pommiers aux fruits dorés, symboles de protection, de féminité et d'immortalité. Ce clin d'œil mythologique est utilisé dans la pièce comme une métaphore de l'intimité des femmes, où les personnages oscillent entre sphères privée et publique. en quête de protection et d'émancipation. Le Jardin des Hespérides s'est révélé être une odyssée sensorielle et introspective, qui a emmené le public dans les méandres de l'âme féminine. Les émotions s'entremêlent, oscillant entre douleur et joie, oppression et libération, soumission et résistance, dans une performance qui offre une nouvelle interprétation de l'expérience féminine dans le monde d'aujourd'hui. Dans l’interprétation d’Alicia Soto, le jardin devient un sanctuaire intime, un espace où chaque femme abrite ses espoirs, ses déceptions et sa recherche de lumière. Sur scène, les corps s’expriment comme un langage visuel, révélant les tensions entre le désir d’émancipation et les limites imposées par la société. Entre ombre et lumière, mouvement et immobilité, la danse traduit avec force les luttes intérieures et les aspirations profondes de l’âme féminine. La chorégraphie alterne entre tranquillité et agitation, révélant les profondes tensions internes des protagonistes. Dans certaines scènes, les femmes allongées sur les tissus colorés semblent en parfaite harmonie avec leur environnement, évoquant la féminité, la fertilité et l’héritage ancestral. En revanche, d’autres peintures prennent une dimension plus rituelle et expressive : les bras sont levés, croisés et entrelacés dans un mouvement collectif de révolte, incarnant une lutte partagée contre l’oppression. Sur le plan artistique, le spectacle se distingue par sa subtile fusion du visuel et du musical. L’éclairage, véritable outil narratif, façonne les émotions : les lumières tamisées évoquent l’isolement et les limites, tandis que les éclats de lumière symbolisent la recherche de liberté et l’émergence de l’espoir. La scénographie, conçue avec une précision méticuleuse, s'intègre harmonieusement à l'univers du spectacle. À la fin de la performance, les tissus colorés dispersés sur la scène deviennent une métaphore vibrante de la richesse intérieure et de la pluralité des expériences féminines. Sur le plan sonore, la musique fusionne des mélodies marocaines traditionnelles avec des rythmes occidentaux contemporains, reliant les cultures et donnant à l'œuvre un attrait universel qui transcende les frontières géographiques et culturelles. Le Jardin des Hespérides n’est pas seulement esthétique, mais aborde également des questions cruciales liées au statut des femmes dans différentes sociétés. L'œuvre met en évidence la tension entre la liberté individuelle et les normes sociales oppressives, la lutte des femmes pour leur identité dans un monde régi par des structures patriarcales et le lien symbolique profond entre les femmes et la nature. La performance soulève également des questions essentielles sur la quête existentielle des femmes à travers le temps, explorant leur parcours initiatique vers l’émancipation et la réappropriation de leur identité. Le Jardin des Hespérides est plus qu’une simple chronique de la lutte des femmes : il célèbre leur résilience, leur capacité à se réinventer et à surmonter les défis imposés par la société. Un projet artistique au carrefour des cultures Ce spectacle s'inscrit dans une dynamique de coopération culturelle entre l'Espagne et le Maroc. Avant d’arriver en Tunisie, elle s’est produite en Espagne, au Portugal et au Maroc dans des festivals internationaux de théâtre et de danse. Cette collaboration met en lumière l’universalité des enjeux féminins, soulignant que la lutte pour les droits des femmes transcende les frontières et touche toutes les sociétés, quelle que soit leur origine culturelle, sociale ou géographique. À travers une fusion subtile de mythe et de modernité, de mouvement et de récit, d’oppression et d’espoir, Le Jardin des Hespérides est une œuvre profondément captivante qui transmet un message d’émancipation et de solidarité féminine. En capturant la complexité de l’expérience féminine dans toute sa richesse, cette exposition révèle une réalité dans laquelle mémoire, résistance et rêves s’entremêlent pour dessiner les contours d’un avenir plus libre et plus juste.

Par : Mohamed Sami

« Tunisie : Théâtres du Monde » s'ouvre avec un regard sur la lutte féministe contre les restrictions. Une opportunité qui ouvre la porte à la discussion sur les enjeux humains contemporains à une époque où le théâtre est devenu un espace de résistance, d’expression et de liberté. La troisième édition de « Tunisie : Théâtres du Monde », organisée par le Théâtre National de Tunis pour célébrer la Journée Mondiale du Théâtre, se poursuit jusqu'au 27 mars. L'événement, devenu une plateforme de dialogue artistique et de création théâtrale, a débuté jeudi soir avec la production conjointe maroco-espagnole « Le Jardin des Hespérides », mise en scène par la réalisatrice espagnole Alicia Soto. Cette œuvre est née dans le cadre d'une collaboration culturelle maroco-espagnole, ayant été présentée en Espagne, au Portugal et au Maroc avant d'arriver en Tunisie dans le cadre de l'événement « Tunisie : Théâtres du Monde ». Cette collaboration souligne que les problèmes des femmes transcendent les frontières géographiques, affirmant que la lutte féministe contre les contraintes sociales est une expérience humaine partagée qui ne se limite pas à une culture ou à un pays spécifique, mais a une résonance mondiale qui reflète la réalité des femmes du monde entier. Le titre du spectacle s'inspire du mythe grec des Hespérides, qui raconte l'histoire de nymphes gardant un verger rempli de pommiers dorés, symbole de protection, de féminité et d'immortalité. Les Hespérides, également connues sous le nom de « Filles du Soir » ou « Les Gardiennes des Pommes » dans la mythologie grecque, étaient des nymphes chargées par la déesse Héra de garder le célèbre Jardin des Pommes d'Or, situé à l'extrémité occidentale du monde, qui lui fut offert par la terre Gaïa à l'occasion de son mariage avec Zeus. Dans la pièce, cette dimension mythique devient une métaphore qui reflète le monde intérieur des femmes, alors que les personnages se déplacent entre les espaces privés et publics à la recherche de protection et de libération. La pièce offrait une expérience sensorielle et contemplative qui éblouissait le public et l’emmenait dans un voyage à travers les labyrinthes du moi féminin, où les émotions s’entremêlent entre douleur et joie, entre restrictions et libération, et entre oppression et résistance. Avec une vision artistique innovante, la réalisatrice Alicia Soto réécrit cette histoire, transformant le « jardin » en un espace intérieur pour chaque femme, où elle préserve ses rêves et ses déceptions et cherche à trouver son chemin vers l'illumination. Sur scène, les corps se transformaient en un langage visuel racontant la souffrance des femmes, tandis que les scènes chorégraphiques mêlaient immobilité et agitation, incarnant le conflit entre le désir de libération et les restrictions qui leur étaient imposées. Le spectacle présentait une vision visuelle et musicale complète, les éléments de scène, notamment l'éclairage, les effets musicaux et les costumes, jouant un rôle fondamental dans la mise en évidence des états psychologiques des personnages. Un éclairage tamisé exprimait les restrictions et l’isolement, tandis qu’un éclairage vif symbolisait la liberté et l’émancipation. Le décor a également utilisé des tissus colorés et des lumières en mouvement pour renforcer la dimension visuelle de l’œuvre. La musique combinait les traditions marocaines avec les rythmes occidentaux modernes, donnant au spectacle un caractère mondial qui unissait différentes cultures. En ce qui concerne les thèmes abordés, la présentation a mis en évidence des questions fondamentales liées aux expériences des femmes dans diverses sociétés, abordant le concept de liberté individuelle et le conflit entre l'identité féminine et la société. L'œuvre explore également les voyages existentiels des femmes à travers les siècles en quête de sens et d'existence, libres des liens qui les unissent, reflétant ainsi l'idée du voyage physique et spirituel que les femmes entreprennent dans leur tentative de trouver leur véritable identité.

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